Ginette MARCHAND

(Suite)
Nous te disons un dernier au revoir en gascon ta langue natale « ADISHATZ  Ginoun »

MAMAN, tu était la force qui soutenait notre famille, et ton héritage vivra toujours en nous. Nous nous souviendrons grâce à toi qui nous sommes et toutes les valeurs que tu nous a enseigné.

Aujourd’hui, nous voici tous réuni en cette église « Notre dame pour rendre un dernier hommage à Ginette votre mère, notre tante ou notre amie.
Ginette est née en 1931 à Saint Martin d’Oney, dans un petit village entourée d’une forêt de pins, de fougères et de bruyères. À sa naissance, le médecin de famille avait déclaré qu’elle ne vivrait pas, mais sa résistance et sa vivacité ont déjoué le pronostic de l’homme de science puisqu’elle avait fêté ses 94 ans en février dernier.
Très jeune, vers l’âge de 14 ans, elle a été placée comme employée de maison dans une famille, comme l’avaient été ses deux sœurs, puisque elle a decidé de quitter son village natal et de se rapprocher de sa sœur aînée sur LA ROCHELLE pour travailler chez un médecin.
Et, c’est dans cette ville, qu’elle a fondé une famille avec Jean, et qu’elle a élevé ses enfants, Sylvie et Thierry. Ensemble,avec son mari, ils ont travaillé de nombreuses années à l’école des Grandes Varennes à Mireuil où ils étaient très appréciés tant par les instituteurs que par les parents d’élèves pour leur investissement dans cette école de quartier.
Puis, vers l’âge de la retraite, dans leur petit pavillon
à PUILBOREAU, Ginette et son mari y vécurent de heureux de longues années, et quand ils sortaient c’était jamais l’un sans l’autre comme les oiseaux « les inséparables « . Au départ de Jean le chagrin de Ginette fut immense après tant d’années à vivre ensemble !
Enfin, vint la maison de retraite pour sa sécurité et sa santé fragile dans le village d’ECHILLAIS à proximité de ses enfants et de ses petites filles qui la visitaient très souvent et la gâtaient avec des sucreries dont elle raffolait et des fleurs qu elle appréciait pour embellir son appartement. Merci aux équipes des Jardins de Lucile pour leur accompagnement très humain surtout pour ses semaines.
Ginette était une personne d’une grande gentillesse, et d’une belle générosité toujours disponible pour rendre service aux uns ou aux autres, accueillir son neveu handicapé, garder ses petits-enfants ainsi que neveux et nièces, rendre visite chaque semaine aux membres de sa famille en maison de retraite, surveiller la maison de ses voisins absents.Elle était douée pour les travaux de tricot, elle a du faire des centaines de paires de chaussons tous aussi beaux qu’originaux pour offrir en cadeaux de naissance. Et puis, chaque mardi gras j’ai le souvenir qu’elle nous régalait de ses succulentes merveilles dont j’ai gardé précieusement la recette.
Ta vie en quelques lignes c’est bien peu ! Mais pour finir cet hommage je dirais que tu étais notre petite tatie par ta taille mais grande par le cœur.
Repose en paix Ginette, tu vas rejoindre au royaume des cieux tous ceux qui nous ont quittés dans la famille ton mari Jean, tes sœurs, ton frère et mon Pierrot.
Marie-Francoise

Tatie Ginette était ma marraine. Pleine de dynamisme et d'entrain. Elle a su créer, avec tonton Jean, le lien précieux entre nous, les landais, et nos cousins rochelais qui est toujours fort aujourd'hui. Repose en paix Marraine.

Pensée pour notre petite Tatie, en
Souvenir de nos vacances estivales dans les Landes .
Bisous

Bryan est moi même, nous venons vers vous pour dire qu'on est de tout cœur avec vous pour vous soutenir dans cette épreuve . Votre mamie veille sur vous maintenant mais reste à jamais dans votre cœur ❤️. Nos sincères condoléances à toute la famille.
Bryan et Nelly